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Le monde sportif de Sophie
20 juillet 2017

cyclisme

Warren Barguil, meilleur grimpeur du Tour !

Warren Barguil (Sunweb) avait déjà remporté l'étape arrivant à Foix et était quasi assuré de ramener le maillot à pois à Paris, mais après sa victoire en haut de l'Izoard, il double la mise et démontre qu'il est bien le meilleur grimpeur de ce Tour. Pourtant au pied de la montée de l'Izoard, juge de paix de ce Tour, de France, rien n'était fait. En effet une échappée de 54 coureurs avait pris les devants en début d'étape et avait compté jusqu'à 8 minutes d'avance parmi eux le Colombien Darwin Atapuma (UAE Emirates), le Français Tony Gallopin (Lotto Soudal) ou encore le Kazakh Alexey Lutsenko (Astana). La première difficulté du jour et le sprint intermédiaire étaient passés sans encombres mais au pied du Col de Vars ils n'étaient plus que 25 coureurs à l'avant avec 7'15 d'avance et le groupe allait exploser dans la montée. Au sommet un duo Lutsenko-Romain Sicard (Direct Energie) devançait un autre duo Atapuma-Gallopin mais juste avant de réattaquer le col de l'Izoard un groupe de 10 menait la course. A l'arrière l'équipe Ag2r imprimait le rythme en tête de peloton dans le col de Vars et jusqu'au pied de l'Izoard où Lutsenko s'en allait avec Edet puis seul à 19 km de l'arrivée avec 4'20 d'avance. Le Tour allait se jour dans la dernière ascension, à 12 km Atapuma attaquait suivi par Daniel Navarro (Cofidis) et Gallopin puis réaccélérait à 8 km pour les distancer avant de revenir à 6 km sur Lutsenko et le décramponner. Derrière Barguil attaquait et prenait ses distances avec le peloton suivi un temps par Alberto Contador (Trek-Segafredo), juste devant lui au général mais l'Espagnol n'arrivait pas à suivre le Français, il y avait alors plus d'une minute 30 à boucher pour rentrer sur Atapuma. Chez les favoris, son dernier coéquipier écartait Romain Bardet (Ag2r) se remettait dans la roue de Christopher Froome (Sky) et c'était Dan Martin (Quick step floors) qui lançait les hostilités à 6 km du sommet, l'Italien Fabio Aru (Astana) déjà en difficultés hier faisait à nouveau les frais de cette accélération. S'il revenait à plusieurs reprises l'attaque de Mikel Landa à 4 km de l'arrivée, le distançait définitivement, l'Espagnol ayant fait le trou, Bardet attaquait à 3 km du sommet mais Froome et Rigoberto Uran (Cannondale) s'accrochaient et c'était le Maillot Jaune qui accélérait dans la case déserte avec une petite descente, le Colombien revenait avec Bardet. Devant Barguil rentrait sur Atapuma à 1,5km de l'arrivée puis le distançait au kilomètre, derrière eux à moins de 25 secondes Landa était repris par les trois premiers du général. Alors que Barguil résistait au retour des leaders et s'offrait sa deuxième victoire sur le Tour, Bardet tentait le tout pour le tout à 500 m de la ligne. Mais le Français devra se contenter au mieux de la deuxième place, n'ayant pas réussi à distancer Froome et Uran, il finit 3e, récupère 4 secondes de bonifications et repasse 2e avec 23 s de retard sur le Britannique et 6 d'avance sur le Colombien avant le contre-la-montre de Marseille samedi où Froome est censé être supérieur. Derrière le trio, Landa est 4e à 1'36, Aru 5e à 1'55. Grâce à sa victoire Barguil gagne une place au général et passe devant Contador, il est désormais 9e, Simon Yates est quant à lui toujours en blanc. Demain les sprinteurs retrouvent leur terrain mais la victoire est ouverte en l'absence de Kittel, quintuple vainqueur d'étape qui a abandonné hier après une chute.

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Commentaires
E
Merci pour votre commentaire !
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D
Excellente narration qui nous met au coeur de l'évènement . Merci Beaucoup !
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Le monde sportif de Sophie
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